• Le résumé du départ par François (article suivant) retrace bien les faits, on arrive à s'extraire dans un 1er et seul boulet dans la combe sud d'Oraison.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    On se fait un quasi 2000 vertical déco avec Alain et pendant qu'il prospecte autour;  Je reste dans la fin du thermique pour lui assurer la possibilité de revenir grimper sous moi afin de se refaire. Voyant que vers les Mées on avance à 34/36 et que vers Dignes on file à 45, j'annonce cap vers Dignes ( en plus y a un cum sur la Julienne qui forme au moins à 2500)

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    2300 sur la Julienne, puis direction le Cousson au fond, Julien annonce qu'il arrive, tandis qu'Alain dégueule de la Julienne vers Vatanen, Merdasse !

    Je me détourne de mon objectif Cousson vers le Nord-Est un énorme cum se forme entre la Bléone et la Bigue.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    J'arrive assez haut sur la Bigue et tourne tout ce que je trouve, Julien fait 2800 sur le Cousson et traverse vers la Bigue, je lorgne vers un de mes objectifs secrets depuis que je vole à Oraison, tâter le Blayeul, il est là devant moi, je fais 2780 et hop j'y vais en serrant un peu les fesses.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Il est magnifique et imposant, et surtout face Sud-ouest, rien pour poser !Regardez le ciel au dessus du Blayeul, et quand j'arrive à remonter à 2800...

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Après un rodéo dans un +7.8 que je n'arrive pas à centrer, je file au plaf vers Seyne, Julien me suit .

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Mais tout doucement tout passe à l'ombre, je me jette sur le bas du Bernardez tandis que Julien cherche dans l'ombre en plaine au dessus de Seyne. Il remonte au plaf et file sur Dormillouse, je le suis .

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Enfin , le Graal, Dormillouse et le lac de Serre Ponçon en dessous.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Julien est déjà en transition vers le Morgon, j'y vais sans prendre sur Dormillouse, pas le temps.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Le Morgon , quel caillou aussi, j'arrive 100m sous le sommet, Julien est déjà haut et file sur Guillestre...

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Je vais me faire un peu tarter, mais je n'assure pas le plaf et bascule côté Nord sans trop de marge, et là c'est la machine à laver et une chute du ciel, qui fait peur, j'essaie de m'éloigner le plus possible pour poser à Embrun, et heureusement la Sigma9 reste très solide au dessus de ma tête. J'arrive à 1800 encore au dessus d'Embrun et peu me permettre de choisir un terrain au bord de la route.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    J'annonce à Julien que j'ai posé, lui choisit de continuer et passe le verrou de Mont Dauphin à 85 km/h vent de cul pour poser à St Crépin. Je lui annonce que la gare est à la sortie du village et qu'un train passe à 18h30 pour la Brillanne.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Je plie et stop du 1er coup jusqu'à Chorges ou j'attends le train de 18h30...Julien est dedans !

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Retour en train peuplé d'une faune de jeunes filles, courtement vêtues...jusqu'à Oraison où Christian nous récupère.

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

    Fin de journée sympatoche

    La trace de Julien

    La trace de Pi'Air

    Le 9 Juillet suite des Capo-Nord

     les images qui bougent

     


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  • NDLR: A l'heure ou nous mettons sous presse, les 2 leaders partis cap nord et peut être détenteur d'un nouveau petit record d'Oraison vont arriver en gare de la Brillanne à 20h16. En attendant leurs récits et photos, nous allons donner la parole à un autre pilote au vol plus modeste mais bien représentatif de la journée.

    LE VOL VU PAR FRANCOIS.

    Belle motivation pour une journée annoncée fumante. La quasi totalité des pilotes a pourtant préféré rester à Oraison. Pi'R en vacances pour 15j, le Rat et moi sommes présent dès 12h15.

    1er tas pour moi alors que je teste la masse d'air, ramassé direct à l'attéro par Vuvu qui arrive pour 13h. Beau départ du Rat et Pi'R qui monte de concert alors qu'on se re-prépare.

    C'est chaud, point bas, mais çà y est on grimpe: Julien, Vuvu , Patou et moi.

    La journée du samedi 9 juillet

    Le ciel est d'enfer à l'est,

    La journée du samedi 9 juillet

    mais aussi à l'ouest. Il y a peu de vent annoncé, je prévois un circuit alors que les 2 devant filent vers le nord avec Julien qui les suit.

    Mais la belle Julienne était de mauvaise humeur, c'est notre Rat qui en fera les frais, il pose à Vantanen alors qu'il était parti de 2000.

    La journée du samedi 9 juillet

    Bon ! c'est décidé, on va commencer par suivre les autres et aller au Cousson avant de décider. Direction le beau cum qui se forme sur Puimichel.

    La journée du samedi 9 juillet

    Qu'il fait bon sous la fraicheur des barbulles, 2450 sur Puimichel devant ils annoncent déjà 2600 et plus !

    La journée du samedi 9 juillet

    Non mais quelle mouche a piqué les 2 zozos devant allant grenouiller sur la Bigue alors que cette rue les emmenait directe sur la Blanche ?

    La journée du samedi 9 juillet

    Avec mon pote de voyage on a prévu un triangle Cousson - Montdenier et retour qui va se faire les doigts dans le nez tant les conditions sont là !

    La journée du samedi 9 juillet

    On est en local de St André, les pompes sont là, les dégueulantes aussi. Vuvu disparaît aspiré.

    La journée du samedi 9 juillet

    Vous voyez cette photo ? C'est Beyne vue de 2650 devant le Cousson. Et bin j'y arriverai pas et je dois m'improviser un attéro dans l'Asse entre 2 peupliers. Vuvu tentera le retour par le plateau mais le sud-est fort qui arrive le fera tomber à Estoublon.

    Récup rapide par 2 jeunes sympa, on attend notre Rat chéri qui vient nous chercher au Bar. Un gros bisou à lui !

    François

     


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  • Le plaisir du retourLe plaisir du retour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                    Pierre , très cool                                                                                               J-P , se voit déjà loin mais où

     

    11 h au déco. Ils sont motivés comme jamais, alors je viens avec eux pour leur faire un bon point météo avec le cheminement à suivre. Objectif du jour : poser à 3 à Chorges.

    12 h les conditions se mettent en place ; c'est face et les bouffes thermiques se font de plus en plus rapprochées.

    12h30 Manu et Daniel arrivent à leur tour . nous nous habillons et décollons ensemble.

    1er thermique ,nous montons sur l'antenne mais rien de transcendant ; nous nous efforçons de nous maintenir , je pars en plaine vers le poulailler, c'est sud , et je dérive une petite bulles jusqu'à presque 900 m, pendant que mes compagnons de vols se font aplatir au sol.

    13h le 3ème wagon arrive : Vuvu,Patou,François, Victor. Tout le monde remonte.

    Moi, je décide, malgré ma hauteur, de revenir vers le sud du déco ; mais rien , je pose à mon tour.

    Claude qui attendait son passager, pour un bi-place , me remonte . Merci à lui.

    Et là, je me fais chambrer ; et on me dit de venir encore plus tôt genre 9h. pouhaaa.

    Bref, comme toujours on se chambre amicalement, on rigole , et on redécolle derrière François.

    Les conditions semblent meilleures, Manu, Victor, J-P , François , et Pierre arrivent à monter et décalent sur le champ d'oliviers; derrière je décolle avec Vuvu, Patou, Claude en bi.

    Malheureusement, J-P se retrouve posé. Je m'avance vers le poulailler pour attraper le thermique avec lequel je vais pouvoir m'extraire et dériver avec François et Manu. Derrière personne arrive à suivre.

    Le plaisir du retour

    On dérive sans trop monter jusqu'à la pompe de service en Est sortant du ravin des Coues, et on fait 1900 m , et je décide de partir vers le nord, François suit derrière et Manu piétine et reviens poser à l'attero officiel. Je me dirige vers l'entrée des panneaux solaire du plateau en direction des Mées. Mais c'est pas tous les jours qu'on faire 3000 et qu'on transite facilement. Du coup, je me retrouve assez bas sur Puimichel, à dériver des merdouilles jusqu'à atteindre enfin un bon thermique qui me remontera à 2200 m, idéal pour basculer dans la vallée de Malijai pour transiter vers la longue Crête de Vaumuse. François me suivra de loin, et finira par poser dans la vallée de Mirabeau pour aller se baigner dans la Duye.

    Le plaisir du retourLe plaisir du retour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'essaie de me maintenir au-dessus des 2000 m mais vraiment pas évident. Vers St Geniez , j'aperçois des planeurs qui semblent  approcher les 3000 m, plaf qui était annoncé sur le papier. Voyons voir.                                                                                    Je continue en direction de Cluchette, et je quitte le bout de la crête de Vaumuse ,  pour transiter vers le rocher de Dromon et là au milieu je trouve la pompe là où j'avais vu le planeur très haut , et je remonte dans une légère dérive , à 2400 m.

    Le plaisir du retour

    Je continu  en direction de la Motte du Caire ; tout d'abord la montagne de Jouerre, et là la brise arrivait en sud-est de la vallée de Digne - Authon , je suis sous la ligne de crête, tout comme les planeurs en transition vers les Monges. je m'écarte un peu du relief en vallée, je trouve une bulle qui me dérive pleinement vers le nord ouest ; je ne perd pas de temps et je bascule vers le massif qui surplombe la vallée du Caire au dessus de la base de planeurs. je suis encore malmené dans les ravines, ne sachant pas exactement d'où vient la brise. C'est le bordel complet. Habituellement , elle vient de Sisteron ( logique même) , mais là elle vient dans mon dos . J'essaie tant bien que mal de me sortir de ce merdier , et de glisser , en enroulant qqs pétards , vers la Malaup . Je suis trop bas, trop de champs de pommes, pas assez de champs pour poser confortablement . J'abandonne. Je retraverse le village pour poser en sécurité dans un grand champs à l'entrée sud du village.

    Le plaisir du retourLe plaisir du retour

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                                       

    Le retour fût d'une joie immense avec la rencontre d'un gars du pays et de sa superbe Fiat pininfarina Spider 2000 , des années  60/70.

    Une merveilleuse décapotable , avec juste la place d'un parapente.

    Le plaisir du retourLe plaisir du retour

                                                      

    Le plaisir du retour

    Petite journée , départ difficile , petits plafs, retour en 4 voitures et de belles rencontres agréables  jusqu'à ma bagnole. MERCI .

    Trace du rat de labo

    Trace de François


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